Slot

Uit: Emile Laoust:
Contes berbères du Maroc, 1949, uitgeverij. Larosse,
verhaal: LXXI Les mésaventures d′un père. Deel 1 van 7):
Verhaal nummer 16, pagina 21.

         

In het Frans:

Ils se mirent en route. Le premier et le deuxième jour, tout alla bien, le troisième, ils trouvèrent un ‎rucher sur le bord du chemin. “Arretons-nous ici,” dit l′homme à sa femme. “Quand la nuit sera ‎venue, nous irons cueillir du miel, et nous en régalerons et emporterons une provision à la maison. ‎‎“ Ils se cachèrent dans la haie de jujubier entourant le rucher, et lorsqu′il fit nuit, le mari se leva le ‎premier, ouvrit la barrière de l′enclos, entrèrent tous les deux, mais, de miel, ils n′en trouvèrent ‎dans aucune des ruches: “C′est un rucher abandonné,” dit l′homme, “le mieux maintenant, est de ‎nous étendre dans une ruche pour y dormir jusqu′au jour!” Et ils s′installèrent pour dormir.‎

         

Vers le milieu de la nuit des voleurs vinrent aussi pour voler du miel. Ils entrèrent dans l′enclos, ‎fouillèrent les ruches, ne trouvèrent rien tout d′abord, un d′eux en avisa une qu′il trouva lourde ‎et dit: “J′ai ma part!” Son compère souleva une qui était lourde et dit: “J′ai aussi la mienne!” Ils ‎chargèrent le butin sur l′épaule et s′en furent. A l′approche du matin, l′homme étendu dans la ‎ruche parla à sa femme. “Est-ce qu′il fait jour?” lui demanda-t-il. Entendant parler, les voleurs ‎prirent peur, jetèrent leur faix à terre et s′enfuirent. L′homme et la femme, s′étant dégagés des ‎ruches, reprirent alors le chemin de maison.‎‎

         

Ils virent un rocher dressé devant eux. L′homme l′examina de haut en bas et il aperçut un essaim ‎d′abeilles. “Ce doit être un bon nid,” dit-il à sa femme; peut-être en tirerons-nous du miel!” Il ‎ajouta: “Montons jusqu au sommet, tu m′attacheras à une corde et me laisseras glisser jusqu′au ‎nid!” Il eut soin de dire: “Surtout ne me lâche pas!” –“Sois sans crainte!” répondit sa femme. Elle lui ‎passa donc une corde à la ceinture et le laissa glisser jusqu′à l′anfractuosité du rocher où gitait ‎l′essaim. “Tiens bon!” lui cria-t-il, “ quand je te dirai: tire, tu me remonteras!” Il coupa un premier ‎gâteau de miel. Le montra à sa femme, elle s′en délecta. Il en coupa un autre et le lui tendit. Elle ‎avança la main pour le prendre et, oubliant la corde, le lâcha. L′homme tomba dans le vide et ‎n′arriva au sol qu′en morceaux, cependant qu′elle le croyait occupé à se régaler de miel. “Traitre” ‎lui dit elle, “est ce là la façon de faire des hommes à leurs femmes: tu t′empiffres de miel et tu me ‎laisses seule ici!” Là-dessus, elle se mit en tête première pour aller se régaler de miel, elle aussi, et ‎n′arriva pas entière à comprendre. (Ntifa.)‎

         

Ik kan de tekst hieronder niet op juistheid controleren. Het is de transcriptie van het vertelde verhaal in het Berbers (Ntifa). Het verhaal werd verteld aan de Franse onderzoeker Emile Laoust door H. Djïkli in 1922. De transcriptie van zijn verhaal staat hieronder. Ik hoop met het afdrukken van deze tekst de Tamazigt sprekers een plezier te doen.

         

In Tamazigt: